Pour la troisième fois dernièrement, en France, une femme a été condamnée pour dénonciation calomnieuse après que sa plainte pour violences physiques et sexuelles contre son supérieur hiérarchique n’a pas abouti. En effet, contrairement à un violeur présumé, une plaignante ne bénéficie pas ici de la présomption d’innocence. La seule issue pour obtenir la relaxe consiste à déclarer s’être trompée sur les intentions de l’agresseur. L’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), soutenue par de nombreuses associations, dénonce cette injustice flagrante qui dissuade les victimes d’entamer des poursuites, et interpelle le ministère de la Justice.
Plus d’infos : www.avft.org