La Plate-forme Dette et développement, qui mobilise en France le milieu associatif et syndical en faveur de l’annulation de la dette des pays pauvres, a publié son Rapport 2003, disponible en PDF sur le site : http://www.dette2000.org. Ce rapport dénonce les menaces que fait peser la dette des pays pauvres sur la démocratie, au Nord comme au Sud. Il formule aussi de nombreuses propositions pour y remédier. Malgré quelques concessions des pays riches à la pression considérable de l’opinion publique internationale en 1999, la chaîne de la dette n’a pas été brisée. Cinq ans plus tard, elle reste un obstacle majeur au développement. Son remboursement continue à primer sur les besoins vitaux des populations des pays endettés. Surtout, elle maintient les pays pauvres sous la tutelle du FMI et de la Banque mondiale, au mépris des aspirations des peuples. Enfin, le rapport dénonce la mainmise des pays créanciers, à travers le G8, le Club de Paris, le FMI et la Banque mondiale, sur les règles de l’endettement international. Soucieux d’avancer vers une démocratisation des relations internationales, il propose la mise en place d’un droit international de la dette et d’un cadre pour le faire appliquer.
Sources : http://www.ritimo.org-
http://www.rinoceros.org