Début avril, le rapport Boumediene-Thiery, députée verte, a été rejeté par le Parlement européen à sept voix près. Il contenait des prises de position assez claires en faveur du droit à l’avortement, contre la prohibition des drogues, dénonçant la situation dans les prisons, contre la concentration des médias, pour une politique humaine en matière d’asile, pour le droit au regroupement familial, pour les droits des homosexuels et des lesbiennes, y compris le droit d’adoption, pour les droits des femmes migrantes, contre les coupes budgétaires dans les régimes sociaux, pour une citoyenneté européenne de résidence de même que pour les droits des prisonniers de Guantanamo. Mais les travaillistes britanniques ne l’ont pas vu de cet œil puisqu’il y est aussi confirmé que le Royaume-Uni continue de déroger à l’article 5 de la Convention européenne des droits de l’homme et d’appliquer la section 4 de la loi de 2001 relative à la sécurité et à la lutte contre la criminalité et le terrorisme. Quand nationalisme et politique sécuritaire font bon ménage…
Source : Maghreb-ddh