Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix 1991 et responsable politique de la Ligue Nationale pour la démocratie, principal parti d’opposition au pouvoir militaire, était assignée à résidence depuis dix-neuf mois, après une précédente incarcération de 1989 à 1995. Les autorités de Rangoon l’ont libérée le 5 mai dernier. De nombreuses organisations de soutien appellent l’opinion publique française à ne pas relâcher la garde et à continuer de soutenir l’action des démocrates birmans en faisant pression pour que les sanctions à l’encontre de la junte soient maintenues. En particulier, à la veille de l’Assemblée Générale des actionnaires du groupe français TotalFinaElf, il est demandé à la France de reconnaître ses responsabilités.
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