Bat Shalom avait organisé le 19 mars dernier une excursion pour inspecter le mur de séparation dans l’enclave autour de Mas’ha, dans les territoires occupés. 50 femmes, juives et arabes, se sont ainsi retrouvées arrêtées par la police qui a jugé le bus qui les emmenait "inapte à voyager" et leur a sommairement attribué une amende de 1000 shekels. Les occupantes du bus ont alors immédiatement pris contact avec la presse et des membres de la Knesset leur demandant de s’opposer à leur détention. Après une heure, on leur a permis de continuer leur chemin. Néanmoins, quand le bus s’est approché de la colonie juive d’Elkana, le police les a de nouveau arrêtées, prétendant qu’elles entraient dans "une zone militaire fermée". A ce stade de l’histoire, il est important de rappeler qu’aucun policier ni représentant des forces israéliennes de la Défense n’ont jamais arrêté, détenu, retardé, détourné ou verbalisé un quelconque véhicule de colon pour les mêmes raisons. Ainsi quand les militantes se sont enquises poliment de savoir en quoi le secteur était une zone militaire fermée, un soldat a répondu : « partout où vous allez, ce sera une zone militaire fermée", ce qui a l’avantage d’être clair.
Source : Bat Shalom