Veuve à dix-huit ans, Marie-Olympe de Gouges décide de mener sa vie comme elle l’entend : elle refuse de se remarier et de porter le nom de son mari et elle décide de s’investir dans l’action politique. A la fin du XVIIIe siècle ce domaine est la chasse gardée des hommes. En tant que femme, on lui dénie le droit de faire de la politique mais aussi d’écrire. Si son action la plus connue aujourd’hui est sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, son engagement humaniste ne se résume pas à cela. Elle s’est aussi prononcée contre l’esclavage, contre la peine de mort ou pour le suffrage universel. Cette biographie tente de rétablir la vérité sur la vie de ce personnage hors du commun, précurseuse du féminisme, en rétablissant la complexité de sa vie et de ses écrits.
Olivier Blanc, aux Editions René Viénet, 2003, 270 p. info@editionsrenevienet.com