Lors d’homicides conjugaux, ce sont le plus souvent les hommes qui tuent leur femme. Lorsque c’est la femme qui tue son mari, cela étonne beaucoup plus. Lors de procès, il est arrivé que le juge estime qu’un tel crime était bien plus grave qu’un meurtre « classique », estimant qu’une criminelle est bien plus indigne et dangereuse qu’un criminel. L’auteure se fonde sur les procès ayant abouti à la condamnation à mort de femmes au Canada, sur les décisions de justice récentes et sur des récit de femmes. Elle cherche à réintroduire le point de vue des femmes, se posant, par exemple, la question de la légitime défense dans une justice très masculine.
Sylvie Frigon, les éditions remue-ménage, Québec, mai 2003, 158 pages
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