Des centaines d’enfants (250 filles et 500 garçons) seraient victimes de tortures innommables dans un camps d’esclaves dans la province du Baloutchistan, à la frontière de l’Afghanistan et du Pakistan. Forcés à travailler, plus de 12 heures par jour, les garçons portent des blocs de pierres pour des travaux de bâtiment, sont attachés à des ânes… Quant aux filles, elles seraient vendues sur les marchés à viande. Pour les empêcher de s’enfuir, les trafiquants leur mettraient des gouttes dans les yeux le soir avant de les coucher afin de les rendre aveugles, leur administreraient des électrochocs, leur couperaient la langue pour qu’ils ne parlent plus… Telle est l’information délivrée par un rescapé, resté 29 ans en captivité. Selon le Conseil national des libertés civiles, plus de 15000 enfants seraient ainsi « perdus » chaque année et 2000, victimes d’enlèvements. Un marché lucratif, dans une région dite tribale où la loi ne s’applique pas et où les autorités traînent la patte.
Source : GSN