Le but de l’école n’est plus l’instruction mais la formation. Pour s’adapter aux contraintes de la situation de crise économique, l’école doit créer des travailleurs souples, adaptables et soumis à leur entreprise. La décentralisation et le démantèlement de l’école publique suivent le mouvement de dérégulation de l’économie : les élèves sont en concurrence et les patrons commencent à s’imicer dans les programmes scolaires. Face à ce constat, l’auteur appelle à résister pour sauver le système public.
Les nouveaux maîtres de l’école par Nico Hirtt, chez VO Editions, 154 pages, 12 Euros