Un atelier surchargé

Les femmes voulaient saisir l’opportunité du FSE pour réactiver le thème de la violence et briser, si possible la tolérance sociale par rapport aux violences faites aux femmes.
Les axes qui ont été proposés au début étaient : les violences conjugales, la résistance des jeunes femmes,la prostitution. Toutes les intervenantes étaient bien critiques au sujet de la participation des Etats à la solution du problème, la législation nécessaire n’existant pas ni en Espagne, ni en Hongrie ni en France. Partout le pouvoir se trouve entre des mains hypocrites...d’hommes et de femmes aussi. Les témoignages étaient vraiment effrayants : les cas des mères en France qui étaient condamnées pour ne pas avoir laissé leurs enfants à des pères incestueux, les femmes immigrées qui étaient hors de toute protection, qui se voyaient refuser les papiers réguliers et restaient à la merci de leurs partenaires violents, les femmes de l’Europe de l’Est victimes de traffic...
La discussion fut dominée par les Françaises bien qu’il y ait beaucoup d’étrangères voulant s’exprimer...le temps fut trop court et les problèmes furent trop nombreux. La résistance des jeunes femmes et la prostitution ont juste été abordées. Et si la résistance a été dominée par le cas terrifiant des banlieues de Paris (la jeune fille brûlée vive par son ami) la question de la prostitution a divisé la salle et fait monter la tension. Il n’y a pas un modèle qui soit acceptable pour tous. Mais les adversaires de la légalisation de la prostitution étaient bien plus que les defenseurs. C’est une question qui sera débattue tous les jours du forum.