Le Comité femmes de la Coalition pour l’abolition de la dette des Philippines (Freedom from Debt Coalition Women s Committee), presse le gouvernement de privilégier le financement des services sociaux sur le paiement de la dette nationale. A lui seul, souligne le Comité, le paiement des intérêts grignote 31% du budget ! Et de rappeler l’Etat à son engagement d’œuvrer pour l’amélioration de la condition féminine. Est-ce possible sans services publics de qualité dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’habitat ? Non, réaffirment les militantes – qui rappellent en outre qu’elles attendent toujours les centres pour femmes victimes de violences promis. Pour trouver les fonds nécessaires, il suffirait au gouvernement d’inverser ses priorités. Chiche ?