Depuis la marche des Ni putes ni soumises et la manifestation du 8 mars à Paris, qui a rassemblé plus de 20 000 personnes, le mouvement croule sous les demandes. Une vingtaine de comités locaux se sont déjà créés, la parole se libère, les témoignages affluent sur le site du mouvement. Les filles des quartiers s’adressent dorénavant aux Ni putes ni soumises. Sont-elles prêtes pour autant à militer ? Alda, militante du mouvement, intègre les réticences : "J’ai vu des lycéennes de Clichy, Rosny, Pantin, qui m’ont dit : "On veut être dans ton comité, on ne peut pas en créer dans notre quartier", elles veulent nous soutenir, mais pas être cataloguées comme militantes".
Source : Libération Lire l’article et l’Interview de Fadela Amara, présidente du mouvement
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