Début août, les rebelles libériens et les soldats du gouvernement, certains âgés au plus de 12 ans, se sont jetés sur des milliers de filles et de femmes sous prétexte de guerre. Plusieurs agressions étaient accompagnées du meurtre des parents masculins. On dénombre ainsi plus de 600 viols à Monrovia depuis juillet, mais, il semblerait que ce chiffre soit bien en deçà de la réalité. Selon les propres témoignages des victimes (entre 8 et 65 ans), au fur et à mesure que le régime du Président Taylor partait en déconfiture, les combattants des deux bords traitaient la population civile féminine comme un butin. Mais contrairement au Sierra Leone ou au Rwanda, il semblerait qu’il s’agit moins d’une stratégie d’élimination concertée que d’un pur acte opportuniste. A vérifier.
Source : GSN