Il s’agissait de créer pour six structures, six sites individuels, et cependant liés à la fois par une conception et un visuel identiques, et une partie commune consacrée à l’économie solidaire. Des sites remplissant leur office d’outil de promotion tout en soulignant une similitude de valeurs et d’objectifs. Favorisant, enfin, les échanges et la mutualisation des savoirs et des moyens que toutes souhaitent.
Les six structures bénéficiaires allient l’économique et le social : créer son propre emploi et agir solidairement contre l’exclusion. Leurs activités sont diverses : restauration, couture, services de proximité, ateliers culturels, alphabétisation… Qu’elles aient adopté le statut d’association, de SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production) ou de SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif), toutes travaillent dans un esprit de concertation dont la hiérarchie pyramidale est bannie. Toutes, aussi, restent fragiles, reconnues par les populations qu’elles touchent, mais rarement soutenues par les institutions à hauteur de leur rôle dans le maintien du lien social.
La plupart de ces structures sont portées par des femmes d’origine étrangère ou issues de l’immigration. Développer les échanges interculturels pour combattre obscurantisme et racisme entre dans leurs objectifs prioritaires. Le projet RIFES leur apparut comme un prolongement naturel de Femmes en Réseau.
Visiter les six sites réalisés :
www.femmes-actives.org
www.declic93.org
www.femmes-dici-et-dailleurs.org
www.azetta-tamazight.org/
www.la-luna44.org
www.mains-bleues.org
Mieux connaître les structures participantes :
Femmes Actives
Femmes d’Ici et d’Ailleurs
Déclic
Azetta Tamazight
La Luna
La réalisation de Femmes en Réseau a été rendue possible par le soutien du Secrétariat d’Etat à l’Economie solidaire, démantelé par le gouvernement Raffarin.