Le 8 novembre à 18h a connu un grand moment d’émotion. Dans une salle pleine à craquer du FSE - au moins 4000 personnes, debout, assises ou par terre - des ondes de révolte mêlées à des fluides de profonde tristesse, ont alternativement envahi les sympathisants de la cause palestinienne. Après Luisa Morgantini, des Femmes en noir, résistante italienne de la première heure, Mustafa Barghouti, de l’organisation Pingo (solidarité sanitaire aux Palestiniens), témoignant la peur contre l’horreur, vint l’heure de Michel Warshawski (Aic), Israélien solidaire des Palestiniens depuis toujours. Dans un très long plaidoyer contre la banalisation de la mort, pour le moins émouvant, il a hurlé sa rage contre le capitalisme et le néo-libéralisme qui impose le profit contre la vie. Il nous a convaincu de survivre pour pouvoir résister encore et a appelé l’audience européenne à se mobiliser le mois prochain pour éviter par tous les moyens la guerre en Iraq. Il a fini par un violent : "guerre à la guerre !". Sans commentaire.