Au Canada, dans les Caraïbes, en Amérique du Sud et aux Etats-Unis des ONG s’associent pour lutter contre le modèle de globalisation exprimé par la ZLEA (Zone de Libre-Echange des Amériques, ALCA en espagnol, FTAA en anglais) et pour proposer aux américains et aux caribéens une autre vision du commerce, basée sur les principes de la démocratie, de la transparence, du développement durable et du commerce équitable, et de la protection de l’intérêt public avant celle du profit. ALCA NUNCA cherche des alliés. Le 31 octobre, le 7ème sommet de la ZLEA aura lieu en Equateur. Ces négociation devraient étendre l’ALENA (Accord de Libre-Echange Nord Américain, NAFTA en anglais) au reste de l’hémisphère à l’exception de Cuba. Ces accords pourraient se solder par une augmentation de l’insécurité et de la pauvreté, une augmentation des répressions et causer des désastres environnementaux. Les Compagnies et les investisseurs espèrent pouvoir finaliser ces accords et parvenir à leur adoption généralisée dans quelques années. Mais en Equateur, des paysans, des syndicats, des étudiants et de nombreux autres ont l’intention de se mobiliser pour rejeter la ZLEA et si possible arrêter les négociations. Le succès de cette mobilisation consisterait en une grande avancée dans la lutte contre le néolibéralisme. Ce succès dépend aussi d’une mobilisation en dehors de l’équateur, c’est pourquoi ALCA NUNCA cherche à susciter la création de groupes de résistance ou à s’allier avec des associations, syndicats ou réseaux déjà existants pour agir en commun.
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